Mon engagement avec ALFA trouve ses racines dans mon expérience en tant que président de l’Adepta pendant 8 ans, où j'ai été témoin de trois réalités incontournables en Afrique : L'Afrique affiche la plus faible productivité agricole et d'élevage par habitant comparativement à tous les autres continents. La sous-financiarisation persistante en Afrique, notamment dans les secteurs agricole et d'élevage, est un problème criant. Le secteur privé, y compris les petits exploitants, a été largement marginalisé au profit du secteur public.

Pour moi, ALFA représente une capacité collective à : Proposer des solutions intégrales de « la fourche à la fourchette » en formant des coalitions d'acteurs, partant de nos 60 entreprises membres lors de la création d’ALFA, et au-delà. Convaincre les pouvoirs publics et les institutions multilatérales de l'urgence de créer des instruments financiers adaptés aux besoins de petits investissements inférieurs à 1 million d'euros. Placer le secteur privé, tant africain qu'international, au cœur des politiques publiques des États et des institutions multilatérales de développement.

Rejoindre ALFA représente pour moi l'opportunité d'être un acteur de changement concret et positif pour le développement agricole en Afrique, en mettant en œuvre des initiatives concrètes et en influençant les décideurs pour favoriser l'épanouissement du secteur privé et la prospérité de nos communautés.